Il est minuit, La femme du roulier
S’en va de porte en porte, De taverne en taverne,
Pour chercher son mari, Tireli, avec une lanterne. (bis)
Madame l’hôtesse, Où donc est mon mari ?
Ton mari est ici, il est dans la soupente,
Il y prend ses ébats, Tirela, avec notre servante. (bis)
Cochon de mari, pilier de cabaret,
Ainsi tu fais la noce, ainsi tu fais ripaille,
Pendant que tes enfants, Tirelan, sont couchés sur la paille. (bis)
Et toi la belle, aux yeux de merlan frit,
Tu m’as pris mon mari, Je vais te prendre mesure
D’une bonne culotte de peau, Tirelo, qui ne craint pas l’usure. (bis)
Tais-toi ma femme, tais-toi tu me fais chier,
Dans la bonne société, est-ce ainsi qu’on se comporte ?
J’te fous mon pied dans le cul, Tirelu, si tu ne prends pas la porte. (bis)
Pauvres enfants, mes chers petits enfants,
Plaignez votre destin, vous n’avez plus de père.
Je l’ai trouvé couché, Tirelé, avec une autre mère. (bis)
Il a raison s’écrient les enfants,
D’aller tirer son coup, avec la celle qui l’aime,
Et quand nous serons grands, Tirelan, nous ferons tous de même. (bis)
Méchants enfants, sacrés cochons d’enfants,
S’écrie la mère furieuse, et pleine de colère,
Vous serez tous cocu, Tirelu, comme le fut votre père. (bis)