La ballade du mutant

Sur l’air de « Malheur à celui qui blesse un enfant » d’Enrico Macias

Il est né un soir près d’une centrale nucléaire
D’un père alcoolique et d’une mère éthéromane.
Il avait trois jambes, de longs bras tous verts,
Son grand nez jaune luisait comme une banane

Refrain:
Qu’il soit vert ou bleu depuis sa naissance,
Il a les yeux rouges, il est plein d’excroissances,
Qu’il soit asthmatique, goitreux ou rampant.
Malheur à celui qui blesse un mutant.

Dans l’institution où l’on plaça le p’tit chauve
Il faisait bien rire avec sa douzaine de doigts.
Il faut reconnaître qu’une main toute mauve
Ca n’est pas courant sur la tête d’un p’tit gars.

Refrain

Il y avait des jours où c’était dur pour le pauvre gosse,
Quand avec une sonde il fallait l’alimenter.
Car je ne vous l’ai pas dit, mais en plus de sa bosse
Le pauvre chéri était paralysé.

Refrain

Et quand il eut l’âge enfin d’aller vers les filles,
Qu’il voulut sortir sa queue en forme de tire-bouchon,
Sa petite peau flasque était molle et sans vie
Et sa couille unique avait l’air d’un ballon.

Refrain

Léon et Valérie

Sur l’herbette fleurie
Au fond du jardinet,
Léon et Valérie
Faisait des cumulets…

Refrain:
Et autre chose aussi
Que je n’ose pas dire,
Et autre chose aussi
Que je ne dis pas ici.

Il la prend, il la baise,
La couche sur le gazon,
Et là tout à son aise,
Lui caresse le menton…

Refrain

Valérie enflammée,
Lui dit d’un ton charment:
« Dieu que je suis aimée,
Que ton amour est grand »…

Refrain

Mais Léon bien peu sage,
Enivré par l’ardeur,
Lui montre qu’à son âge,
On a toujours du coeur…

Refrain

La belle toute émue
Se redressant soudain,
Lui dit:
« Léon je sue,
Retire donc ta main »…

Refrain

Le curé du village
Les voyant si heureux,
Senti malgré son âge
Se dresser ses cheveux…

Refrain

Et depuis l’aventure
Savez-vous ce qu’on dit ?
On dit que la ceinture
De Valérie grossit…

Refrain

Jeunes gens un peu lurons,
Écoutez bien ceci:
« Les filles de mon pays
Ont le coeur très profond »…

Refrain

Il faut boire

Quand on monde on est venus, (bis)
Braillants, suintants et tout nus.
Une voix dit péremptoire :

Refrain:
Il faut boire, (bis)
Boire et toujours boire!

Dans nos goussets trop souvent, (bis)
Ne résonne que le vent. (bis)
Aux frais d’une bonne poire,

Refrain

Comme à la fin de l’année, (bis)
Par les profs nous serons mofflés, (bis)
Pour oublier nos déboires,

Refrain

Sans soucis du lendemain, (bis)
En attendant l’examen, (bis)
Au diplôme aléatoire,

Refrain

Tant que nos femmes auront (bis)
Seins jeunes, fermes et ronds, (bis)
Lèvres ouvertes, prunelles noires,

Refrain

Quand la Camarde viendra (bis)
Nous cueillir entre ses bras (bis)
Pour finir cette bonne histoire,

Refrain

CBA Saint-luc

On s’est levé pour aller à Saint Luc
Les beaux arts sont là pour s’abreuver
On subit les cours et on s’y endormit
Les beaux arts sont là pour fourniquer.

Pour bloquer et dessiner…NON !
Les Beaux Arts sont là pour guindailler !

On s’est cassé pour aller riboter
Les Beaux Arts sont là pour s’abreuver
On s’est bourré la gueule dans un café
Les Beaux Arts sont là pour fourniquer.

On était mort, on a voulu se barrer
Les Beaux Arts sont là pour s’abreuver
On fut sauvé par de chaudes pucelles
Les Beaux Arts sont là pour fourniquer.

Elles étaient belles, on n’en fit qu’une bouchée
Les Beaux Arts sont là pour s’abreuver
Voilà ce qu’est pour nous une belle journée
Les Beaux Arts sont là pour afoner.

Cureghem

Chant de la faculté des étudiants en médecine vétérinaire

Devenir vété n’est pas une sinécure,

Il faut avoir une mémoire d’éléphant,

Il faut braver ruades et morsures,

Et puis surtout les profs pendant six ans.

 

Quelle que soit la vie,

Flandre ou Wallonie,

Dans un régiment

Ou au milieu des paysans,

On fera la noce,

On roulera sa bosse,

Mais qu’on foute le camp,

De cet ignoble, de cet ignoble,

Mais qu’on foute le camp,

De cet ignoble établissement.

 

Doué en stat, expert en génétique,

Pascal Leroy est sans doute théorique

Mais en pratique tous ses disciples se marrent,

La sélection engendre de bons culards.

 

Refrain

 

Sourire charmeur, tu es un gros planqué

En autopsie, tu pointes jamais ton nez

Beau décolleté, t’es sûre d’être pistonné

Daniel Desmecht, aime bien les bonnets D.

 

Refrain

 

Baguette en main, devant ses étudiantes,

Fait-il de même avec ses assistantes ?

Playboy Lekeux, les chevaux asthmatiques,

Lui il s’en fout, c’est pas ça qui l’excite.

 

Refrain

 

Gueule de ciné, séducteur de mémères,

C’est Henroteaux, protecteur des toutous,

Soyez-en sûrs, pas une ne désespère,

De lui passer un jour la corde au cou.

 

Refrain

 

Pauv’ Pastoret, t’as l’air bien cachectique,

Est-ce l’IBR qui t’a dépucelé ?

T’as découvert la passion herpétique,

Sans la viro, on t’aimerait bien P.P.

 

Refrain

 

L’anatomie, ça commence par les fesses,

Même pour Collin, enseignant distingué,

Talons ferrés, ondulant en souplesse,

Bernard Collin, séduit même les mofflés

 

Refrain

 

L’air souriant derrière son microscope,

Cécile Dessy, nous parle des embryons,

Mais en session, c’est la reine des salopes,

Pour faire des points faut être beau garçon

 

Refrain

 

Grand échalas en combinaison blanche,

Chewing-gum Coignoul, partout il met les doigts

En anapath, sur tous les trous se penche,

Cadavre ou pas, il faut faire gaffe à toi.

 

Refrain

 

Horreur des ch’vaux, fuyant devant les vaches,

Le petit Nicks nous vient de l’extérieur,

Peut-être qu’aux cours, il joue le bravache,

Mais qu’un chat pète et il s’enfuit de peur.

 

Refrain

 

Barbe de curé où tous les poux s’agitent,

Bertrand Losson élève les parasites,

Dans son anus, les oxyures profitent,

Et Haemonchus toujours qui l’excite.

 

Refrain

 

La vache Thiry, tu nous donnes de l’herpès,

Prions pour toi que folle tu n’ deviendras,

Garde tes microbes, ils nous mettent mal à l’aise,

Viroshima, en juin nous explosera.

 

Refrain

 

Célibataire, fétichiste endurci,

J-F Beckers rêve d’être un spéculum,

Pour découvrir les petits secrets des filles,

Et pour pouvoir devenir un jour un homme.

 

Refrain

 

Bouillon d’culture, ou bien vrai soupe au lait,

Sensei Mainil, les microbes dans l’ambiance,

Gram + Gram -, il faut positiver

Les colonies, c’est pas pour les vacances.

 

Refrain

 

Anesthésiste, roi des soporifiques

Le p’tit crollé, le cheval c’est son dada

Tous les matins, fait le roi en clinique

Ça c’est Serteyn, le cheval t’y toucheras pas.

 

Refrain

 

Fourche à la main, et langage de culto

Louis Istasse ricane sous sa moustache

Pour ta ration, c’est un triple zéro

C’est con pour toi, elle est crevée la vache.

 

Refrain

 

OGA, une fille, ça sent l’fouiller rectal

Christian Hanzen semble avoir le bras long

Tu l’as dans l’fion, son exam de chacal,

Ovair’booké, t’en prends pour tes gallons.

 

Refrain

 

Crâne d’oeuf à fond, sur tout ce qui a un rumen

Rollin complexe sur son alopécie

Grand pessimiste, sa logorrhée nous gêne

T’es sans ami, seuls les vaches t’apprécient

 

Refrain

 

Beau brun en blouse, qui s’tape ses secrétaires

C’est Balligand, le pro d’l’orthopédie

Tout droit sorti d’la cuisse de Jupiter

Et les grosses bêtes te donnent de l’allergie

 

Refrain

 

Look de garçonne, sourire plein d’ironie,

Cécile Clercx flaire bon l’hypocrisie,

Pouffe fan des PIFs, qui a l’esprit tordu,

Son endoscope, elle peut se l’mettre dans le cul !

 

Refrain

 

Qu’ils soient à poils, à écailles ou à plumes,

Des animaux, nous guérirons les maux,

De l’empirisme, nous dissiperons les brumes,

La vérité sera notre flambeau.

 

Refrain

 

A l’Yser les poilus

A Cureghem les couillus.

Chant de l’Ordre de la Barquette

Sur l’air de la B.O. de « Bioman »

Moitié pecket, moitié citron,
C’est le plus dangereux des à-fonds

Petterman, Petterman,
C’est l’ami des pochtrons

Si tu l’affone mal, ça tue
les amygdales

Petterman, Petterman,
C’est l’ami des pochtrons
À-FOND !!!

Fanchon

Amis, il faut faire une pause
J’aperçois l’ombre d’un bouchon
Buvons à l’aimable Fanchon
Chantons pour elle quelque chose.

Refrain:
Et ah ! Que son entretien est doux!
Qu’elle a de mérite et de gloire.
Elle aime à rire, elle aime à boire )
Elle aime à chanter comme nous ) (ter)
Oui comme nous, oui comme nous

Fanchon, quoique bonne chrétienne
Fut baptisée avec du vin
Un Bourguignon fut son parrain
Une Bretonne sa marraine

Refrain

Fanchon préfère la grillade
À d’autres mets plus délicats
Son teint prend un nouvel éclat
Quand on lui verse une rasade.

Refrain

Un jour, le voisin la Grenade
Lui mit la main dans le corset.
Ell’ répondit par une soufflet
Sur le museau du camarade!

Refrain

Fanchon, ne se montre cruelle
Que lorsqu’on lui parle d’amour
Mais moi si je lui fais la cour
C’est pour m’enivrer avec elle

Refrain

Charlotte

Dans son boudoir, la petite Charlotte
Chaude du con, faute d’avoir un vit
Se masturbait avec une carotte
et jouissait étendue sur son lit.

Refrain:
Branle, branle, branle Charlotte,
Branle, branle, ça fait du bien.
Branle, branle, branle ma chère,
Branle, branle, jusqu’à demain.

« Ah! disait elle, dans le siècle où nous sommes
Il faut savoir se passer des garçons,
Moi pour ma part, je me fous bien des hommes
Avec ardeur je me branle le con. »

Refrain

Alors sa main n’étant plus paresseuse,
Allait, venait comme un petit ressort
Et faisait jouir la petite vicieuse
Aussi ce jeu lui plaisait-il bien fort.

Refrain

Mais ô malheur, ô fatale disgrâce,
La jouissance lui fit faire un brusque saut
Du contre-coup la carotte se casse
Et dans le con, il en reste un morceau.

Refrain

Un médecin praticien fort habile
Fut appelé, qui lui fit bien du mal
Mais par malheur, la carotte indocile
Ne pu sortir du conduit vaginal.

Refrain

Mesdemoiselles, que le sort de Charlotte
Puisse longtemps vous servir de leçon!
Ah! croyez moi, laissez-là la carotte,
Préférez-lui le vit d’un beau garçon.

Bandais-tu ?

Si tous les pavés étaient des biroutes,
On verrait les femm’s s’coucher sur les routes

Refrain:
Bandais-tu, ban-ban-ban, bandais-tu fort
Quand tu pelotais les nichons d’Adèle ?
Bandais-tu, ban-ban-ban, bandais-tu fort
Quand tu pelotais ses divins trésors ?

Si les cons poussaient comm’ des pomm’s de terre,
On verrait les pines labourer la terre.

Refrain

Si tous les curés n’avaient plus de verge,
On verrait les nonn’s employer des cierges.

Refrain

Si les cons nageaient comme des grenouilles,
On verrait flotter bien des pair’s de couilles.

Refrain

Si les cons volaient comme des bécasses,
On verrait les pines partir à la chasse.

Refrain

Si tout’s les putains étaient lumineuses,
La terr’ ne s’rait plus qu’une immens’ veilleuse.

Refrain

Si tous les cocus portaient des clochettes,
On n’s’entendrait plus sur notre planète.

Refrain

Si les cons nichaient comm’ des hirondelles,
On verrait les vin’s monter à l’échelle.

Refrain

Si les cons pissaient à l’encre de chine,
On verrait s’y tremper toutes les pines.

Refrain

Si les cons savaient le théorème de Rolle,
On verrait les pines leur poser des colles.

Refrain

Si les cons dansaient comm’ des ballerines,
On verrait les log’s se garnir de pines.

Au 31 du mois d’août

Au trente-et-un du mois d’a-oût (bis)
Nous vîmes venir sous l’ vent à nous (bis)
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer-z-et les flots:
C’était pour bombarder Bordeaux

Refrain:
Buvons un coup, la la
Buvons en deux, la la
A la santé des amoureux
A la santé du Roi de France
Et merd’ pour le Roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre!

Le Capitain’ du bâtiment (bis
Fit appeler son lieutenant, (bis)
 » Lieutenant, te sens-tu capable
De prendre l’Anglais à son bord
On verra bien qui s’ra l’plus fort! »

Refrain

Le Lieutenant, fier-z-et hardi (bis)
Lui répondit:  » Capitain’-z-oui! (bis)
Faites branle-bas à l’équipage
Je vais hisser le pavillon
Qui rest’ra haut nous le jurons!  »

Refrain

Le maître donne un coup de sifflet (bis)
« En haut larguez les perroquet! (bis)
Larguez les ris et vent arrière
Laissez porter jusqu’à son bord.
On verra bien qui s’ra l’plus fort! »

Refrain

Vire lof sur lof, au même instant (bis)
Nous l’attaquâm’s par son avant (bis)
A coups de haches d’abordage
De sabres, piqu’s et mousquetons
Nous l’eûm’s vit’ mis à la raison

Refrain

Que dira-t-on du dit bateau (bis)
En Angleterr’-z-et à Bordeaux (bis)
Qu’a laissé prendr’ son équipage
Par un corsair’ de six canons,
Lui qu’en avait trente et si bons?

Refrain