(Sur l’air de « les mondains » de Marka.)
Le grand bailli: »Hannutwê tchântons po nos camarades on p’ti bokè d’amon nos autes »
A Hannut pas besoin d’moissons,
Nos vaches broutent le houblon,
Les nouveaux-nés boivent au biberon,
Une blonde et enivrante boisson.
Dans les campagnes où nous sommes nés,
On sait ce que c’est que de labourer,
Nos glands ne peuvent s’empêcher,
D’arroser les sillons mouillés (plein sa culotte!)
J’étais un poujin jadis,
Mais il fallait bien que ça finisse,
Un jour le grand baillim’a dit,
Et si tu veux… tu seras Baraqui.
De nombreuses fois ravagée,
Par les cigales ou les guerriers,
Hannut toujours s’est relevée,
Impossible de nous enterrer.
Hannut domine la Hesbaye,
Les Waremmiens c’est pas pareil,
Quand le matin ils se réveillent,
On est todi mwêr plein d’la veille.
J’étais un poujin jadis,
Mais il fallait bien que ça finisse,
Un jour le grand baillim’a dit,
Et si tu veux… tu seras Baraqui.
-Et wès qu’on fé l’fiess?
-Amon l’troquet d’l’homme qui n’aveu qu’on coillon
-Et wès qu’on va cougnî?
-A la Halette.
-Et tip-top }
-10 pââch } Ad. lib.